À propos de nous
Pour avoir accès au Centre, vous devez être membre. Les membres doivent posséder un certificat de copropriété sur la rue Gérard-Morisset. Le nombre de cartes de membres est limité à 300. Un frais mensuel de 47$ est exigé. Certains syndicats de copropriété incluent la carte de membre avec le condo et la cotisation au Centre fait partie des frais communs. C’est le cas pour le 910, 170, 350 et quelques autres.
Pour ceux dont le syndicat ne paie pas les frais mensuels, le conseil d'administration tient un registre des personnes intéressées à acheter ou vendre leur part sociale. Elles se vendent occasionnellement de gré à gré un peu comme les cartes de membre d’un club de golf.
La carte donne accès à toute la famille, en autant qu'elle habite sur la rue Gérard-Morisset. Nous offrons aussi des cours d’aquaforme à un prix avantageux, ainsi que les conseils gratuits d’un entraîneur en gymnase sur rendez-vous.
Un peu d'histoire du quartier
L'actuel complexe Bellevue et son domaine sont issus du développement suburbain du XIXe siècle où de grandes propriétés campagnardes sont entourées de boisés ou de grands jardins. La propriété se nomme Bellevue depuis au moins 1828.
Les sœurs de la Congrégation de Notre-Dame achètent la propriété en 1864 et y ouvrent une école, le collège Notre-Dame de Bellevue, en 1874. En 1912, les religieuses entament la construction d'une nouvelle aile au couvent, devenu trop exigu.
Durant les années 1960, le couvent est de nouveau agrandi et les religieuses procèdent à la vente de la partie sud de leur propriété, favorisant ainsi le développement résidentiel dans le secteur : la Champenoise en 1969 et 1973, et la Cité Bellevue dans les années 1980. Le secteur de la Cité est ceinturé par la rue Gérard-Morisset. Il était considéré comme un secteur recherché, et plusieurs joueurs des Nordiques y habitaient.
Gérard Morisset est né le 11 décembre 1898 à Cap-Santé, et mort à Québec le 28 décembre 1970. Il est un historien de l'art et écrivain québécois, considéré comme le père de l'histoire de l'art au Québec.
Malgré un changement d'orientation en devenant un collège d'enseignement secondaire en 1970, le collège Notre-Dame de Bellevue n'échappe pas à la fermeture en 1996. Les bâtiments principaux de l'ancien collège ont toujours une vocation d’enseignement dans la plupart de ses ailes (le Collège Stanislas et l’Université du Québec à Trois-Rivières), mais il accueille aujourd’hui également des salles des Loisirs Saint-Sacrement, des copropriétés (iLoft), une garderie, une église et des bureaux.
Le Centre récréatif Bellevue est inauguré en septembre 1989. Avec l’ajout en 1993-94 du 170 et du 350 Gérard-Morisset, le nombre de membres passe de 60 à 144, puis à 268. Le système de cartes magnétiques est installé en septembre 1993 pour mettre un terme au vandalisme et au vol.
Le 19 juin 1998, le Centre devient une organisation à but non lucratif.
En 2002, le nombre de membres passe à 275, puis à 300 en 2005. Les droits d’accès sont vendus 3 500$. Le nombre de cartes utilisées quotidiennement était alors de 40 par jour, et de 125 les journées de grandes chaleurs. En comparaison, la moyenne est actuellement de 25 par jour, et de 40 lors de grandes chaleurs. Cette baisse d’achalandage s'explique par l’accessibilité à l’air climatisé et aux diverses activités extérieures. On peut cependant conclure que le Centre est actuellement sous-achalandé.
Rencontre fortuite
Lors de la présentation du nouveau programme de natation de la Société Canadienne de la Croix-Rouge en avril 1989, Claude Michaud, responsable du Centre récréatif Bellevue, rencontre Serge Lefrancois, actuel président du Centre, alors coordonnateur en loisirs à la Ville de Loretteville, et trésorier de l'Association des Responsables Aquatiques du Québec.
(Extrait du journal Le Soleil 15 avril 1989)